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Mathis Lakehal Amadeus Mozart

Jean Manifacier Leopold Mozart

Bertrand Hainaut Anton Stadler et clarinette

Aline Bartissol piano

Anne Le Bozec piano

Jeudi 9 décembre 20h00 concert en famille

Vendredi 10 décembre 10h00 et 14h00 scolaires

Le 22 avril 1785, Leopold Mozart quitte Vienne où il est allé rendre visite à son fils. Ils ne se reverront plus. Encore quelques lettres et le 28 mai 1887, Leopold meurt à Salzbourg. Wolfgang se trouve orphelin de ce père qu’il a tant aimé et tant craint. Le voilà libre et indépendant. Cette indépendance il la souhaite et la cherche désespérément depuis qu’il a quitté son maître, le Prince Archevêque Colloredo auquel Leopold, lui, sera resté attaché toute sa vie. Le génie de Mozart était sans doute trop grand pour s’épanouir dans les chaînes. Mais que serait devenu ce génie sans celui qui sa vie durant n’a eu de cesse de l’éduquer, de le conseiller, de le protéger au risque de l’étouffer ? Sans celui qui, l’exploitant, fit de son génie un art et du petit Wolferl, Wolfgang Amadeus Mozart le compositeur dont Joseph Haydn disait qu’il était le premier de son temps ? Leopold n’est pas un personnage secondaire, il n’est peut-être pas non plus ce que l’histoire a fait de lui, une figure sévère, un commandeur Janus. Ce soir, c’est grâce au théâtre et à une rencontre imaginaire que nous allons une dernière fois mettre en présence Leopold et Amadeus. Une rencontre qui aurait lieu à Prague entre deux répétitions de Don Giovanni. Père et fils entre reproche et tendresse, entre instant et éternité.

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